L’enfer est pavé de bonnes intentions…
Attribué à Bernard de Clairvaux (moine du XIIe siècle, Docteur de l’Eglise et réformateur de la vie religieuse catholique)
Migrer son infrastructure est une démarche qui peut avoir plusieurs origines ou intentions :
– nécessité de remplacer une infrastructure devenant tout ou partie obsolète
– suivre une préconisation formulée par une personne détenant une expertise
– se mettre en accord avec une tendance afin de ne pas être perçu comme étant « en retard » ou « à la traîne » par rapport à un concurrent ou un partenaire
– se faire plaisir…
– … ou plein d’autres raisons plus ou moins valables
Quelle qu’en soit la raison, migrer entraine généralement son lot de bonnes choses :
– une meilleure performance ou une meilleure réactivité
– des coûts de maintenance pouvant être inférieurs au système d’origine (c’est aussi parfois l’occasion de renégocier des contrats de maintenance ou de faire appel à d’autres partenaires)
– un stress en moins, surtout si le système devenait une menace pour l’entreprise en raison de sa vétusté
– une image en conformité avec celle que veut afficher l’entreprise
Bref, on repart pour au moins 10 ou 20 ans et c’est une bonne chose !
Mais une migration mal préparée ou mal conduite peut devenir une véritable catastrophe !
– le système n’apporte pas les bénéfices attendus. Pire encore, il est plus lent, moins réactif, imprévisible !!
– le coût initialement prévu dépasse de façon substantielle ce qui avait été chiffré et approvisionné
– les équipes en charge de la maintenance perdent en sérénité, en savoir, en réactivité. Elles perdent parfois même de leur aura ou de leur pouvoir…
– les utilisateurs s’adaptent difficilement à un nouvel outil, les anciennes recettes ou pratiques doivent être modifiées afin d’avoir un résultat final identique à l’original
Tout ceci génère un stress, un mal-être, une surcharge de travail car tout est subi en raison d’une mauvaise préparation.
Les conséquences sur les personnels peuvent être … conséquentes, ceci de façon durable parfois même irréversible.
Souvent, dans ce genre de cas, un des éléments a été négligé ou pas suffisamment pris en compte : celui de la formation ou de l’information :
– formation des personnels techniques en charge de la maintenance
– formation des utilisateurs dans le cas d’un logiciel ou d’un nouvel équipement
– information des partenaires ou des clients concernant cette période de changement. Même si tout cela doit être transparent, tout le monde sait que les changements entrainent une période de flottement et que cela est mieux compris et accepté si l’on est prévenu…
La formation est donc un pilier dans la stratégie de migration :
– elle rassure les collaborateurs et leur permet de moins subir
– elle permet de consolider la confiance entre les salariés et la direction : « On a tenu compte de nous et des difficultés que nous aurons à affronter en changeant nos pratiques. »
– elle participe à l’émancipation et apporte une meilleur confiance en soi : « Je continue à apprendre, ma valeur sur le marché de l’emploi augmente, je peux progresser alors que mon horizon semblait bouché, … »
– elle évite les blocages, les conflits, la défiance, le renoncement, la dégradation de l’ambiance
– elle permet de voir émerger des personnalités
– elle met dans une dynamique positive
Surtout, elle permet de faciliter le succès de cette transition et permet d’éviter la catastrophe pour le business de l’entreprise !
Préparer une transition ne garantit pas son succès malgré tous les efforts consentis. Tout n’est jamais maitrisé, il faut le prendre pour acquis.
En revanche, former les équipes permet d’absorber le choc de la transition et participe au succès de celle-ci.
Dans une entreprise, la seule ressource qui prend de la valeur avec le temps, c’est l’employé, surtout si il est bien formé.
Pour vos formations, choisissez des formateurs expérimentés aux changements et qui savent accompagner vos collaborateurs dans cette démarche.
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